Il ne fait aucun doute aujourd’hui que le coronavirus SARS-CoV-2 peut être aéroporté (expiration, parole, toux) avec une transmission du pathogène par la projection de particules virales.
C’est pourquoi les masques jouent un rôle crucial pour freiner la propagation du virus. Et même si les masques en tissu ont une réelle efficacité filtrante, celle-ci peut être plus nuancée que pour les masques médicaux. Pourquoi ?
Tout simplement car les matériaux utilisés et le nombre de couches peuvent être très différents et tous n’ont pas la même valeur.
De nombreuses études ont comparé l’efficacité du coton vs des tissus synthétiques et chaque fois le résultat a été le même :
le coton est de loin le matériau qui offre la meilleure protection.
Cette performance accrue des fibres du coton face aux fibres synthétiques s’explique par leur propension à “aimer l’eau” (on dit qu’elles sont hydrophiles) et à piéger facilement ses molécules. Lorsque l’on respire avec un masque en coton, les fibres du masque absorbent l’eau générée par la respiration et rendent le tissu humide. Si des particules virales sont projetées sur le masque, elles absorbent à leur tour ces molécules d’eau. Plus grosses, elles sont ainsi piégées par les fibres en coton du masque.